Au vu des nombreux bienfaits tirés par une consommation exclusive de lait maternel par le bébé durant ses premiers mois, il n’est pas étonnant que même l’Organisation Mondiale de la Santé l’ait recommandée pour nourrir votre bébé au moins jusqu’à l’âge de six mois. Pouvant aller même jusqu’à deux ans, l’alimentation du nourrisson basée intégralement sur le lait maternel ne pourra que lui procurer du réconfort et une immunité forte à court comme à long terme en plus de le rassasier. Plus qu’un simple lait, ce liquide miraculeux est très riche en éléments nutritifs dont la qualité est incomparable à tout autre lait artificiel vendu en commerce actuellement. Toutefois, il n’est pas toujours facile de retirer le sein à son bébé quand celui-ci y a pris goût depuis quelques mois déjà, ce qui rend le processus de sevrage un peu compliqué à entreprendre.
Quel est le bon moment pour entamer le sevrage du lait maternel ?
Malgré les recommandations des organisations internationales et des spécialités sur le sujet, seulement 40% des mères des pays développés allaitent leurs bébés directement au sein en dépassant rarement pour autant le seuil des premiers six mois. Cependant, il faudrait savoir que même pendant cette période très courte, le sevrage risque de s’avérer tout aussi difficile à entamer. Il faudra également savoir qu’il n’existe pas vraiment de bon moment pour arrêter l’allaitement de votre bébé. En effet, dans certains cas, on retrouve même un alitement pouvant arriver à deux années. Donc, le sevrage du lait maternel ne tient qu’à votre volonté ou encore à vos conditions si toutefois le lait ne s’arrête pas de couler brusquement et naturellement par lui-même. En outre, les spécialistes recommandent l’introduction des compléments alimentaires en plus du lait maternel au bébé, et ce, dès l’âge de six mois. En effet, les besoins du bébé s’accentuent, et il faudra ne pas lui procurer des teneurs plus élevées de certains nutriments. Le processus de sevrage pourra ainsi commencer à prendre place dès ce moment-là, et pourra se poursuivre lentement à fur et à mesure jusqu’à ce qu’il soit complètement remplacé par d’autres aliments et boissons.
Comment s’y prendre pour arrêter l’allaitement ?
Si pour une raison ou pour une autre vous vous trouvez obligée de mettre fin à l’allaitement de votre bébé, sachez tout d’abord que c’est une décision qu’il ne faudrait pas prendre à la légère, tenant compte des nombreuses conséquences néfastes que cette étape pourrait engendrer. En effet, que ce soit pour la mère comme pour le bébé, la meilleure chose à faire serait d’entamer le sevrage très lentement et progressivement pour éviter toutes sortes de problèmes qui pourraient survenir en cas d’arrêt brutal. Engorgement, mastite ou encore blocage des canaux, plusieurs complications peuvent en résulter et affecter la maman. Pour ce qui est du bébé, et bien un changement brutal pour l’appareil digestif et le système immunitaire pourrait sérieusement être affecté, sans parler du trouble que celui-ci pourrait subir sur le côté émotionnel. C’est pour cela qu’il est recommandé de bien considérer la question du sevrage et d’y penser longuement et heureusement avant de prendre une telle décision.
Pourquoi vouloir continuer à allaiter son bébé ?
Reprise du travail, indisponibilité, ou maladie, dans la plupart des cas, les mères décident à tort d’arrêter l’allaitement et d’entamer le sevrage sans pour autant avoir de vraies raisons de le faire. En effet, si l’on venait à considérer les nombreuses vertus et bienfaits que le lait maternel procurait à son enfant et à sa constitution, l’allaitement est une question qui devrait être soulevée plus souvent par les spécialistes afin d’influencer l’avis général et inciter les mères à prolonger la durée d’allaitement pour au moins quelques lois de plus. Dans le cas où le travail serait votre principal alibi, et bien sachez que ceci ne pourrait en aucun cas entraver le fait de continuer à nourrir votre bébé au sein. Bien au contraire, cela pourrait même contribuer à vous rapprocher l’un de l’autre pendant vos séances d’allaitement du matin ou du soir et préserver votre intimité pendant un changement majeur de votre vie. Pour ce qui est des heures durant lesquelles vous ne pourrez pas être présente pour le nourrir, et bien sachez qu’un bon nombre de dispositifs ont spécialement été mis au point pour remédier à ce genre de cause. Et parmi les moyens qui pourraient vous aider à le faire on cite :
- Le tire-lait manuel ou électrique ;
- Les pots de conservations du lait maternel ;
- Les sacs de congélation du lait maternel.
L’arrêt naturel serait la meilleure des solutions
Si aucune contrainte ne vous pousse à entreprendre un arrêt prématuré de l’allaitement et que vous décidiez de laisser la nature faire, et bien sachez que dans la plupart des cas un arrêt spontané se produira avec le temps sans que vous ayez même à calculer les tétées ou à faire d’efforts pour que votre bébé ne ressent pas du manque ou d’effets dus au sevrage. En effet, laisser son bébé décider du moment auquel il voudrait arrêter l’allaitement serait la meilleure des solutions que ce soit pour vous ou pour lui sur le plan émotionnel, physique ou physiologique. Ainsi, le processus de sevrage sera certainement lent et progressif d’une telle façon que les tétées deviendront plus espacées et moins fréquentes jusqu’à ce que le bébé n’en voudra plus un certain jour.
En bref, le sevrage du lait maternel est un important changement physique, hormonal et émotionnel qu’il faudrait entreprendre lentement sans vous brusquer. Veillez donc à être indulgente envers vous et votre bébé tout au long de ce processus d’arrêt