La cérémonie est passée et votre bébé a reçu de ses parrain et marraine une magnifique médaille de baptême. Reste une question épineuse : quand convient-il de porter cette médaille ? Peut-on la laisser autour du cou du bébé au quotidien ou faut-il la réserver pour de grandes occasions ?
Bien sûr, la décision finale vous appartient mais voici tout de même quelques conseils pour vous aider à faire votre choix.
Savez-vous d’où vient la tradition de la médaille de baptême ?
Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est intéressant de revenir quelques lignes sur l’origine de cette médaille religieuse.
La coutume de la médaille se retrouve dans beaucoup religions, voir, dans toutes les religions. Pour les musulmans, c’est une médaille qui représente la main de Fatima et pour les juifs les mains ou l’etoile de David. Dans le cas des catholiques, on choisit le bijou du Christ, de la Vierge Marie ou du Saint Patron qui correspond au nom de l’enfant (Saint Christophe par exemple).
Même lors d’un baptême civil, il est devenu d’usage d’imposer cette tradition avec des médailles d’inspirations plus étendues, telles que des œuvres symboliques, l’arbre de bie, mes symboles du zodiaque, etc.
A l’origine, étaient utilisées à Rome pour se prémunir contre les maladies ou les maléfices. On leur prêtait de puissants pouvoirs. Ces objets, se présentaient sous la forme de plaques, de clous ou de médaillons.
Ce n’est qu’au XVIe siècle que l’on découvre les traces de la médaille que l’on voit aujourd’hui. C’est lors du Concile de Trente, qui établit le bon usage des images ainsi que d’autres objets pieux, ainsi que les progrès technologiques en matière d’orfèvrerie que la médaille bénite portant l’image des saints commence à devenir visible. Elle sera introduite lentement au XIXe siècle. C’est le développement des pèlerinages dans les lieux des apparitions mariales, et en particulier. On se souvient de la médaille mystique que Sainte Catherine de Labour qui fut offerte par la Sainte Vierge.
Un bijou facile à porter…
La médaille est un bijou que l’on oublie vite. Léger, accroché à sa chaîne, il ne procure a priori aucune gêne et peut donc rester sans encombre autour du cou au quotidien. C’est d’autant plus vrai que la chaîne et la médaille de baptême ont tendance à se glisser naturellement sous les vêtements, pour peu bien sûr que l’ensemble soit à la bonne taille ! A première vue, il n’y a donc pas vraiment d’obstacle au fait de porter sa médaille en permanence.
… mais déconseillé pour les jeunes enfants !
On recommande tout de même de ne pas faire porter de bijou en permanence à de jeunes enfants. Nourrissons et bébés ne sont en effet pas bien conscients de l’environnement qui les entoure, ce qui les met à portée d’incidents désagréables. En rampant ou en jouant dans un lit, un parc ou sur un tapis, le bébé est susceptible de coincer sa médaille dans un objet avoisinant. Le plus souvent, l’incident sera sans gravité et il suffira de venir déloger le bijou, mais il est impossible d’écarter des risques plus sérieux.
Notez qu’un bébé est aussi susceptible de se coincer lui-même la main dans une chaîne ou de s’écorcher en la manipulant trop brutalement. Pour toutes ces raisons, la raison voudrait que l’on réserve le port de la chaîne et de la médaille de baptême aux grandes occasions : fêtes familiales, anniversaires, Noël, dimanche de Pâques, etc.
La question se pose différemment au fur et à mesure que l’enfant grandit, puisqu’il devient totalement maître de ses mouvements et conscient de la façon dont son corps est positionné par rapport aux objets extérieurs. Dans tous les cas, gardez bien à l’esprit qu’une chaîne de coup trop longue est gage d’accrochages intempestifs !