Pas très pratiquée et souvent oubliée par les médecins, conseillers et thérapeutes en lactation, l’homéopathie serait la meilleure des solutions à adopter une fois après avoir épuisé toutes les solutions empiriques et médicamenteuses déjà proposées. En effet, la femme qui allaite peut se trouver très souvent face à un dilemme auquel beaucoup de mères sont exposées et auquel il est très difficile de remédier qui est la diminution ou l’arrêt de lactation.. Et bien que l’homéopathie soit un mécanisme assez pénible à expliquer ou à essayer, elle reste tout de même une alternative d’un grand secours et efficace qui peut apporter une réponse à beaucoup de maux.
Définition de l’homéopathie
Dérivé du grec qui allie les deux mots “homios” et “pathos” signifiant “semblable” et “maladie”, l’homéopathie est un terme utilisé depuis plus de deux siècles partout dans le monde grâce au médecin allemand Samuel Hahnemann qui a su autrefois développer cette technique curative très efficace. Contrairement à l’allopathie qui se base sur le fait de procurer aux malades un traitement par les contraires, l’homéopathie elle va plutôt chercher dans le sens des semblables. En d’autres termes, il est question de s’intéresser à l’individu souffrant dans sa globalité et à ses symptômes afin de trouver le traitement homéopathique qui lui convient le mieux et qui sera préparée selon l’adage d’Hippocrate “ Similia Similibus Curantur » qui veut dire que le semblable guérit le semblable. Techniquement, il s’agit de stimuler le processus d’autoguérison du corps en lui administrant un traitement ou une solution diluée qui provoquera des symptômes encore plus forts que ceux dont souffre déjà le patient ce qui lui permettra de guérir plus rapidement.
Quelle est la relation entre l’homéopathie et la montée du lait ?
Malgré les réticences que peuvent avoir certaines mamans vis à vis de l’allaitement au delà des six premiers mois, il faudrait quand même savoir que l’Organisation Mondiale de la Santé encourage l’allaitement maternel même jusqu’à deux ans tenant compte des nombreuses vertus et atouts que procure ce liquide à la constitution et à la protection de bébé à court comme à long terme. Toutefois, dans certains cas une mère qui allaite peut être confrontée à un problème très récurrent qui est la diminution du lait maternel ou carrément de sa disparition, ce qui constitue la principale raison de l’arrêt d’allaitement qui peut même parfois être précoce. Et quand bien sûr aucune solution ou prédisposition essayée semble être très concluante à cet égard, l’homéopathie serait le meilleur des remèdes que vous devez essayer même si elle est très souvent négligée ou voire même oubliée. Ainsi, cette alternative médicamenteuse s’aligne avec les autres astuces qui aident les glands mammaires à produire du lait en quantités suffisantes pour allaiter le bébé. En effet, ce mécanisme fonctionne selon un principe un peu complexe et pas toujours très clair à comprendre qui se base en principe sur une série de médicaments à prendre sous forme dilués et là on parle de thérapie controversée.
Quelles sont les substances utilisées dans ce cas ?
Une fois après avoir assimilé l’effet ainsi que le fonctionnement de l’homéopathie sur la montée du lait maternel, il est également importants de bien connaître les nombreuses substances qui sont conseillées dans ce cas et qui favorisent la lactation. Se basant sur le même principe dictant qu’une substance causant un symptôme peut soigner ce même symptôme grâce à la capacité humaine de se soigner, on propose l’homéopathie à la femme se préparant à l’accouchementou l’allaitement dans le but de garantir une montée de lait en grandes quantités et stimuler les hormones responsables de la production de ce liquide afin de remédier à la diminution ou à l’arret de la lactation. Et parmi les médicaments les plus utilisés dans ce cadre précis on mentionner les éléments suivants:
- Actaea Racemosa 9 CH
- Pulsatilla 9 CH
- Urtica urens 9 CH
- Ricinus 5 CH
- Lac caninum 9 CH
Tous ces médicaments sont notamment utiles pour soulager le mal de tête d’une mère qui vient juste d’accoucher et souffre encore des effets secondaires de la péridurale ou encore pour produire de la prolactine qui est l’hormone principale responsable de la production du lait maternel. Ces substances sont diluées et administrées de façon très précise par un professionnel. En d’autres termes, il n’est nullement question de suivre une automédication dans cette situation.