Assistance médicale à a procréation

L’assistance Médicale à la Procréation : Les solutions

La venue d’un bébé est sans nul doute la plus belle chose qu’un couple puisse vivre. Le parcours pour arriver jusqu’à une grossesse n’est pas le même pour tous et certains auront recours à une aide médicale : l’Assistance Médicale à la Procréation ou AMP.

On a tous entendu ce terme au moins une fois ou connu de près ou de loin un couple qui a bénéficié de cette aide. Pour autant, on ne sait pas précisément à quoi correspondent ce genre de démarches.

Voici un petit résumé pour mieux comprendre l’infertilité et les solutions que la médecine offre aux couples qui ont besoin d’une aide pour concevoir un enfant.

Pourquoi recourir à l’assistance Médicale à la Procréation ?

Les couples qui n’arrivent pas à procréer de manière naturelle ont un problème d’infertilité. L’infertilité peut être causée par différents facteurs comme une maladie ou son traitement, un problème génétique, l’âge de l’homme ou de la femme, des facteurs environnementaux, psychologiques… La liste peut être longue comme vous le constatez. Ces facteurs sont aggravés par le tabac, l’alcool, la drogue ou encore le poids de la femme (qu’il soit trop faible ou trop important). L’infertilité touche aussi bien les hommes que les femmes.

Assistance médicale à la procréation

Les solutions pour concevoir un enfant

La médecine nous offre deux solutions selon le profil du couple : L’insémination artificielle et la fécondation in vitro (FIV).

L’insémination artificielle

L’insémination artificielle est l’aide à la procréation la plus simple. Elle consiste à placer, lors de l’ovulation de la femme, un spermatozoïde au sein de l’utérus. Il pourra remonter jusque dans les trompes de Fallopes pour féconder un ovocyte de manière naturelle. C’est une fécondation dite in vivo: à l’intérieur du corps de la femme.

Les spermatozoïdes sont recueillis par l’équipe médicale après masturbation le jour de l’insémination. Ils sont placés à l’aide d’un simple cathéter dans l’utérus de la femme. Ce procédé est indolore.

Quelques jours plus tard, la femme fait une prise de sang pour connaitre son taux de B-HCG, celui-ci révélera si elle est enceinte ou pas.

La principale indication de l’insémination artificielle est une anomalie de la glaire cervicale et les spermatozoïdes du conjoint. En effet la glaire cervicale contenue dans l’utérus de la femme peut altérer les spermatozoïdes de l’homme et empêcher l’ovulation.

La FIV

Elle s’effectue en plusieurs étapes:

  • la stimulation ovarienne: c’est un traitement hormonal qui est administré chez la femme pour stimuler sa production d’ovocytes. Ce traitement est composé d’injections d’hormones qui aura pour but de développer de manière optimale plusieurs follicules avant l’ovulation.
  • la ponction folliculaire: le médecin va ponctionner les follicules matures dans les ovaires grâce à une sonde. Ils sont mis en attente pour la fécondation jusqu’à la prochaine étape. Cette ponction nécessite une anesthésie (générale le plus souvent) et donc une hospitalisation ambulatoire. Au même moment, on recueille chez l’homme le sperme contenant les spermatozoïdes.
  • la fécondation: Dans une boîte de culture ou sont déjà placés les ovocytes, les spermatozoïdes sont déposés afin qu’ils fécondent ceux-ci. Il n’est pas nécessaire à l’équipe médicale d’agir car les spermatozoïdes fécondent naturellement les ovocytes.
  • le développement embryonnaire: lorsqu’un spermatozoïde a fécondé un ovocyte, le lendemain de la ponction on peut observer deux noyaux dans la cellule: celui de l’ovocyte et celui du spermatozoïde. Chaque jour, l’embryon multiplie ses cellules.
  • le transfert d’embryon: deux jours après la ponction, on peut transférer l’embryon dans l’utérus de la femme à l’aide d’un cathéter. Il va pouvoir s’y développer naturellement. La encore un traitement hormonal vient “aider” la femme. Lorsqu’on obtient plus d’embryons que nécessaire, on peut opter pour la congélation d’embryon. Ils seront ainsi disponibles pour un futur transfert si le premier n’a pas fonctionné ou si le couple désir un deuxième enfant.

La fiv classique est principalement utilisée lorsqu’il y a un dysfonctionnement des trompes de Fallopes qui empêche la fécondation. On peut également utiliser cette technique lors des troubles du spermogramme.

Il existe également un autre type de FIV avec ICSI: le principe reste le même que pour la FIV classique sauf lors de l’étape de la  fécondation. En effet, on va sélectionner un spermatozoïde que l’on va placer directement dans l’ovocyte de la femme. Ainsi, la fécondation ne se fait pas naturellement mais est effectuée par les biologistes. Cette technique est utilisée lorsque l’homme a des troubles du spermogramme.

Effets indésirables du traitement hormonal

Lors des traitements hormonaux, il n’est pas rare de constater chez la femme certains effets indésirables qui rendent le traitement parfois difficile. On peut constater que les points d’injections sont sensibles voir douloureux. La prise d’hormone peut provoquer des nausées, des douleurs abdominales, des maux de tête, de l’irritabilité, une prise de poids, de la fatigue. Lors de l’arrêt du traitement ces symptômes disparaissent rapidement.

Deux trainements pour une solution

Vous connaissez à présent les deux différentes aides médicales apportées aux couples qui ont des difficultés de conception.

Comme à l’état naturel, tous les essais de procréation médicalement assistée ne fonctionnent pas forcément du premier coup. Il est parfois nécessaire de faire plusieurs tentatives avant de parvenir à un test de grossesse positif.