Selon les récentes statistiques, un enfant sur quatre naît par césarienne à l’échelle internationale comme en France. Quand l’accouchement naturel ne se passe pas comme prévu ou en cas d’urgence, cette alternative chirurgicale est à adopter pour ne pas mettre en danger la vie de la mère ou de son enfant. Même si la première césarienne date depuis des millénaires, la première invention réussie de la suture utérine est datée de 1882. Aujourd’hui, cette opération est très bien maîtrisée et présente un taux de risque ou de danger très bas pour les deux concernés. La demande en hausse de cette intervention en est bien la preuve, et ceci même si parfois l’accouchement naturel ne comprend aucun danger.
La césarienne programmée, comment cela se passe-t-il ?
Tout le long de la grossesse, la mère devra faire des contrôles réguliers chez son médecin traitant ou gynécologue, et ce, jusqu’au jour de son accouchement prévu. Dans le cas où ce dernier remarquerait un dysfonctionnement ou un problème au niveau de la grossesse pouvant mettre en péril la vie ou la santé du bébé ou de sa mère, une intervention césarienne sera programmée à l’avance et aura lieu à une date précise fixée par le médecin. La césarienne est donc une alternative à adopter si l’une des situations suivantes venait à se pointer :
- la taille du bassin de la terre est plus petite que celle du bébé qui se présente par le siège ;
- le fait que la même soit atteinte par le VIH ou toute autre infection ou herpes ;
- des antécédents à la césarienne ;
- dans le cas d’une grossesse multiple ;
- dans le cas d’un gros bébé pesant plus de cinq kilos.
En règle générale, une décision d’accouchement par césarienne est souvent prise au huitième mois de grossesse qui sera programmé dans la trente-neuvième semaine de grossesse d’aménorrhée. Si l’intervention s’avère être systématique dans certains cas, et bien il n’en est pas toujours ainsi. Beaucoup de femmes craignent la perspective d’un accouchement par voie basse et préfèrent demander à leur médecin d’accoucher par césarienne. Une décision qui devra être considérée de très près, vu les conséquences que cela pourrait engendrer pour la santé de la femme.
La césarienne, la meilleure option en cas d’urgence
Si le taux du nombre de césariennes en France est de 20% par rapport au nombre total d’accouchements annuel, le pourcentage des interventions programmées ne dépasse pas les 7%. Ce que vous devez donc comprendre, c’est que le plus souvent la césarienne est une alternative de dernière minute, un recours en cas d’urgence pour sauver la vie du bébé et de sa mère. Cependant, cette décision est très difficile à prendre après que le travail ait commencé et que la poche des eaux ait déjà été rompue, ce qui risque d’aggraver la situation ou le développement d’une infection ou d’une hémorragie. Dans tous les cas, le type de l’accouchement doit être sérieusement discuté au préalable, par césarienne ou par voie basse, l’avis du médecin devra toujours peser plus que celui de sa patiente.
Les risques d’une césarienne sur le bébé
Même si le taux de réussite de cette intervention reste très haut, les risques que la césarienne sont présents, que ce soit pour le bébé ou pour la mère, et doivent être connus de la patiente avant le jour J. Ces risques peuvent se présenter à court terme même pendant l’opération en cours, ou à long terme après l’intervention de quelques mois voir quelques années. Pour ainsi dire, tout doit être soigneusement expliqué à la femme enceinte quel que soit le type d’accouchement qu’elle devra subir. Pour ce qui est du bébé, plusieurs problèmes, voire dangers, peuvent se pointer dès sa naissance, qu’on détaillera comme suit :
La détresse respiratoire
En effet, un risque élevé de la tachypnée transitoire du nouveau-né pourrait survenir, et ceci à cause du liquide amniotique présent dans ses poumons qu’il devra dégager immédiatement après sa naissance, d’où ses premiers cris. Dans le cas d’une naissance normale, les contractions et les mouvements de la voie basse permettent au bébé de dégager naturellement le liquide. Ce phonème est un peu plus complexe dans le cas de la césarienne, ce qui représente un réel problème engendrant l’asphyxie si le liquide n’est pas dégagé.
Un bébé plus fragile et plus exposé aux maladies !
Selon quelques études scientifiques et biologiques, les bébés qui ne sont nés pas par voie basse présentent quelques problèmes d’immunité et sont le plus souvent exposés à des risques accrus d’allergies, d’asthmes et d’obésité. Cette situation serait due au fait que l’enfant ayant vu le jour par césarienne présente un déficit en colonisation du microbiote intestinal qui sont des bactéries du tube digestif ace un rôle majeur dans la constitution de l’immunité de l’enfant, qui doit acquérir tous ces microbes en naissant par voie basse en passant par le vagin qui en est colonisé, recevant ainsi l’ensemble des micro-organismes nécessaires à son bon développement, ce qui ne serait pas le cas avec une césarienne.
Des enfants sujets à des troubles de l’attachement
Selon les affirmations de quelques scientifiques, l’instinct maternel n’existe pas. Il s’agit plutôt d’un sentiment d’attachement qui se crée entre la mère et son enfant; et ce, dès les premières heures de sa naissance. En effet, la relation et l’affection du petit envers sa mère et vice-versa relève de l’attachement, des apprentissages et des besoins de chacun pour l’autre. Par conséquent, l’habitude de séparer le nourrisson de sa mère pour des raisons de surveillance maternelle dans les hôpitaux et les cliniques après la césarienne provoque des problèmes psychologiques et troubles de l’attachement plus tard chez l’individu.
Les risques d’une césarienne sur la mère
Dans le cas de la mère, les risques liés à la césarienne sont beaucoup plus nombreux à court comme à long terme et l’on cite :
- l’infection du site opératoire ;
- la thrombose veineuse profonde ;
- l’embolie pulmonaire ;
- l’hémorragie qui est la principale cause de décès dans ce cas de figure ;
- l’échec d’un accouchement par voie basse pour la prochaine grossesse ;
- la rupture utérine ;
- des complications chirurgicales.
La venue d’un nouveau membre dans la famille et la naissance d’un nouveau-né est toujours un grand événement à fêter. Cependant, il faudra d’abord s’assurer du bon déroulement de l’accouchement et que la mère comme l’enfant soient en bonne santé. Dans quelques cas, l’intervention par césarienne s’avère bien nécessaire, qu’elle soit programmée à l’avance ou décidée d’urgence en cas de complications.